1. La gare de Braine-le-Comte
La gare de Braine-Le-Comte est proche de la saturation et son trafic est encore ralenti par le passage, à simple voie, dans le tunnel de 554 mètres de Hennuyères. Désormais, une partie des trains empruntera notre ligne et Braine pourra respirer en attendant la création d’une seconde voie à ciel ouvert en 1931.
2. Les Forges de Clabecq
Les Forges de Clabecq qui comptaient 1.200 travailleurs en 1882 seront libérées de leur totale dépendance vis-à-vis de la gare de Tubize ainsi que du transport par eau, sur le canal. Notre ligne amènera le minerai, le coke et la main-d’œuvre, jusqu’à l’usine même.
3. L’industrialisation de la vallée est rendue possible
– développement des Forges et Aciéries de Clabecq
– agrandissement des Papeteries d’Hasquempont (1885)
– mise en service de la Centrale Electrique de Oisquercq (1889)
– création et développement des Verreries de Fauquez (1901)
– construction des Filatures Catala, rue de Samme
– usine Bolle – papeterie – sacs en papier à Oisquercq.
4. La main-d’œuvre trouve du travail
Le train favorise l’exode journalier des navetteurs vers nos usines mais aussi vers la région bruxelloise et le Centre industriel. On recrute des agents du chemin de fer.
5. La population
Jusque-là sédentaire, la population éprouve le besoin de voyager, les jeunes iront s’instruire dans les villes.
6. Nos élus locaux
Nos élus locaux qui avaient voulu leur chemin de fer avec acharnement n’ont pas toujours été récompensés de leurs efforts. Certains ne furent pas réélus aux élections qui suivirent.