La chapelle fut érigée sur un lieu de culte très ancien, existant très probablement depuis l’époque gallo-romaine (Virginal était un camp retranché). Sur la façade baroque de la chapelle réalisée en briques espagnoles, nous pouvons voir la date 1702, cependant un écrit datant de 1634 parle « du moulin situé derrière la chapelle« .
Des objets de cultes provenant de la chapelle date du 15ème siècle. Le chœur quant à lui est réalisé en grès local et date de 1672.
Récemment des travaux de restauration ont été entrepris ; sous le carrelage, on a retrouvé la trace de 3 anciennes chapelles. L’autel qui a été consacré, porte la date de 1672.
La chapelle actuelle a subi plusieurs transformations au cours de ses 300 ans:
au 19ème siècle notamment suite à l’élargissement de la route, les marches d’accès furent refaites en partie à l’intérieur du monument.
au 20ème siècle, de nouveaux travaux d’agrandissement de la route ont permis de découvrir plus de 50 kilos de pièces de monnaies gallo-romaines.
Autrefois, la fête de Notre-Dame de la Consolation se célébrait avec grande solennité le 25 mars, jour de l’Annonciation. La statue de la Sainte Vierge se portait processionnellement avant la grand-messe à l’église paroissiale et était ramenée à la chapelle après les vêpres. Des centaines de fidèles venus à pied de plusieurs lieues à la ronde se retrouvaient à Virginal pour implorer la consolatrice des affligés.
Vers la fin du 19ème siècle, cette procession se déroulait encore selon le même rite le jour de l’Annonciation mais toute trace de pèlerinage avait déjà disparu.
Au 20ème siècle, la procession a été déplacée au 2ème dimanche de mai (le mois de Marie). Celle-ci tomba en oubli durant quelques décennies.
Sainte Apolinne dont vous pouvez voir la statue à l’intérieur de la chapelle, est la patronne des dentistes et, c’est à ce titre, qu’elle est priée pour les maux de dents.
D’après Jacques Vanderlinden in « De Vesnau à Virginal »