Bien que les cartes levées par le comte de Ferraris entre 1771 et 1778 ne mentionnent pas de moulin à vent dans la commune, il en existait bien un implanté derrière la chapelle Notre Dame de Consolation sur les terres dites de la Justice.  Il fut détruit en 1845 et reconstruit en briques au lieu-dit « Le Moulin ».

Il ne perdit pas ses ailes lors d’une hypothétique catastrophe, elles lui furent enlevées pour installer un moteur à gaz pour faire tourner les meules. Comme il avait perdu de son charme, Charles Catala, alors Bourgmestre, et Georges Picart, directeur des papeteries, voulurent réinstaller les ailes mais le dossier n’aboutit pas. Le dernier meunier a y avoir travaillé fut Omer Jacquet. C’était en 1825.  Le moulin fut ensuite démoli et les matériaux servirent à d’autres constructions. Actuellement, il ne reste que son emplacement et une rue qui porte son nom : rue du moulin à vent.



D’après Jacques Vanderlinden in « De Vesnau à Virginal »