Un tel afflux de main-d’œuvre masculine étrangère suscite fatalement :
- La multiplication des débits de boissons. L’un d’eux s’ouvre à l’enseigne « Au Tonneklinker » (écl. 39). Ce qui trahit bien l’origine de la clientèle (Tonneklinker = secoueur de tonneaux. Sorte de clochard qui suit les camions de brasserie afin de pouvoir lamper les fonds de « tonne »).
- L’estaminet en question s’équipe illico d’un piano automatique. Un vrai saloon ! Le genièvre était en vente libre…
- La fréquence multipliée des disputes, rixes et bagarres. Parfois avec mort d’homme. En mai 1913, à Oisquercq, un terrassier et ses deux neveux défoncent le crâne d’un compagnon de travail. Tué sur le coup ! Un autre, blessé à la tête, est transporté à l’hôpital. Arrestations…
- La naissance de belles (ou moins belles) histoires d’amour. « Em’fille nè mariera jamais in Flamin ! » disait Elise, la patronne de la « Belle Hôtesse » à Théo Robijn d’Ostende, son futur gendre, qui deviendra en 1931 le dynamique patron de cet établissement.
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