Nous avons enfin les baux avec réduction ou bonification accordée au fermier quand le rendage est payée aux époques fixées par le contrat. C’était une prime offerte à la régularité des paiements.
Ainsi en 1758, le rendage de la cense de Follemprise fixé à 22O florins est réduit à 200 florins et en 1770, le rendage fixé à 270 florins est réduit à 250 florins quand les paiements sont faits régulièrement. Cet usage est encore d’usage aujourd’hui. Ainsi le fermier de la ferme de la Bruyère jouit aujourd’hui encore d’une réduction de 300 francs quand son rendage est payé en temps utile.
Quant aux époques du paiement des rendages, la plupart des baux stipulaient qu’ils devaient se payer à la Saint André. Certains baux stipulaient cependant deux échéances : celle de la Saint André et celle du premier mai : tel était le cas de la cense de Gottenrieu en 1691 et ceux de la cense Polet en 1745 et en 1753.