Nous savons par les cahiers de morte-main qu’en 1473, un « pour chiault » fut vendu 72 sols. Mais nous ne savons rien de la valeur vénale des cochons au dix septième siècle. Pour le dix-huitième siècle, nous sommes mieux renseignés : en 1718, quatre cochons trouvent acquéreur à raison de 560 sols pièce. En 1724, deux cochons du curé Dessart se vendirent 280 et 284 sols. En 1733, les cochons de la cense de Follemprise furent payés 190 sols et 220 sols. En 1737 deux cochons furent achetés 230 sols et en 1749, deux cochons sont livrés à raison de 300 sols l’un. En 1750 Jean Joseph Doros vendit au meunier Etienne Bomal au prix de 460 sols l’un. Enfin, en 1787 un cochon gras de Verones Sempos se vendit 940 sols et deux nourrissons 168 sols et 176 sols.