Nous ne connaissons la valeur des poules que pour les dix-septième et dix-huitième siècles.
En 1688, lors de la vente du mobilier de Jean Huon, censier du Masy, les poules se vendirent comme suit :
- une poule et un coq 18 sols
- deux poules 24 sols
- quatre poules 40 sols
- un coq et cinq poules 57 sols
- une poule 10 sols
Ce qui représente une valeur de 10 sols pour une poule.
Enfin, en 1787, les poules de Verones Sempos furent vendues en un seul lot à raison de 24 sols les deux.
Remarque : le seigneur d’Enghien possédait un droit de mortemain sur la succession mobilière des habitants de sa seigneurie de Ronquières. A la mort d’un homme, le seigneur levait le plus souvent une tête de bétail et à la mort d’une femme une pièce de vêtement. Les biens ainsi levés étaient exposés en vente publique par le ministère des échevins et le prix ainsi obtenu était remis au seigneur.