Au quinzième siècle, la principale source de richesse est la terre dont les cultures se résument en gros aux céréales et aux arbres fruitiers.
L’herbe revêt une grande importance mais elle n’est jamais semée ; Les prairies sont donc toutes des praires naturelles dont celles des rives et rivières qui sont entretenues par fauchage régulier.
Les arbres dominent dans le paysage et, contrairement à ce que l’on pourrait croire, les bois n’est pas un lieu de sauvagerie ni de solitude. En fait, le milieu forestier est essentiel à la survie des agriculteurs. Il fait partie intégrale de l’espace rural. On y prélève bois de chauffage et de cuisson, bois d’outillage, de charronnage, de construction. On y calcine le charbon de bois, on y pratique quantité de ramassages et cueillettes, on y braconne, on y envoie paître les troupeaux qui sont gardés en étable le moins possible au cours de l’année.
Pour survivre, une communauté doit disposer d’un accès à ces trois éléments du paysage : les terres cultivables, les pairies et les bois. . Beaucoup de lieux d’habitats remontant au haut Moyen-Age sont situés dans des zones de transition où ces trois éléments sont facilement accessibles ou aménageables.