Voici ce que valait l’avoine aux dix-sept et dix-huitième siècles.
Au dix-septième siècle, on la vendait comme suit :
L’avoine de la cense de Follemprise était estimée valoir 18 livres le muid ou 2 livres et 2 sols la rasière. En 1684, les 300 rasières d’avoine fournies comme réquisition de guerre furent payées à raison de 12 livres le muid soit 2 livres la rasière. En 1680, 479 gerbes d’avoine coûtaient par 10 gerbes le prix de 8 livres et 10 sols.
Quant au dix-huitième siècle, voici comment se vendait l’avoine. En 1758, une rasière d’avoine se vendait 12 livres le muid et en 1784, François Pierard vend 10 rasières d’avoine pour 50 sols la rasière soit 14 livres et 20 sols le muid.